Review par @eli.lit.pour.la.cause
Hexa est une dystopie féministe et environnementale qui m’a vraiment beaucoup plu.
Thalie, 16 ans, vit dans la Cité intelligente de Sainte-Foy avec son père (Une dystopie qui se déroule à Québec? Déjà, j’étais charmée). Sa mère, quant à elle, habite avec eux seulement durant les durs mois de l’hiver. Dès que le printemps se pointe, elle quitte vers le nord pour aller reboiser le territoire. À la suite d’une offre de stage, l’adolescente pourra pour la première fois suivre sa mère et quitter les murs qui encerclent la cité. Elle découvrira également tout un pan inconnu de la vie de sa mère et du campement où elle vit le reste de l’année entourée de « ses sœurs des bois ».
Loin du béton, de la grisaille et de toutes les nouvelles technologies, elle découvrira la nature pour la première fois. À leur histoire, s’entrecroisera le destin d’Hexa. Une femme enceinte qui vit en marge de la société qui tente de survivre pour le bien de son bébé à naître. Ce personnage est très mystérieux et on se demande tout au long de notre lecture quel sera véritablement son rôle dans l’histoire. Elles ont toutefois un rêve en commun : la liberté.
Le retour à la terre, la façon des femmes d’être en harmonie totale avec la nature sont inspirants. Les personnages sont savamment présentés; de belles femmes fortes qui militent pour l’environnement, pour un retour aux sources, pour l’émancipation. Ce livre démontre à merveille le pouvoir de la sororité et de l’entraide.
On ressent bien la révolte qui gronde dans les cœurs oppressés en quête de liberté et de grands espaces. Ce roman nous donne soif de terre, d’agriculture et de minimalisme. Surtout, il offre une belle possibilité de réflexion face à la technologie qui prend de plus en plus le contrôle de nos vies au détriment de la Terre jusqu’à la (nous) dénaturer. Protégeons cette liberté qui peut si facilement nous être enlevée.
⭐ Ce que j’ai aimé:
+ La plume de l’autrice
+ La place des femmes
+ La préservation de la nature
+ Le retour aux sources
⭐ Ce que j’ai moins aimé:
- Il y a parfois quelques longueurs
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