La fille qui prenait les armes

La fille qui prenait les armes

Review par @cynbookaolique


“Il est impossible de décrire ce que l’on ressent lorsque l’on ne décide pas de sa propre vie, lorsque l’on est à la merci des autres, qui nous envoient où bon leur semble. Je n’étais alors qu’une enfant, mais le voyage auquel on m’a contrainte m’a profondément marquée et a enflammé dans mes veines une rébellion qui ne s’est jamais éteinte. 

C’est peut-être à ce moment-là que je suis devenue soldat.

C’est peut-être ce jour-là que tout a commencé.” 

 

Tout d’abord, je tiens à remercier Geneviève, attachée de presse chez Saint-Jean Éditeur pour ce service de presse.

 

Lorsque ce roman m’a été suggéré, j’ai été attirée par sa description et ce fut pour moi une occasion de sortir de ma zone de confort littéraire. Comme je n’ai pas été déçue! Ce roman a été un véritable coup de coeur! J’ai dévoré chaque page, chaque événement et faits historiques. Deborah alias Rob alias Robert Shurtiff est plus qu’inspirante, elle est une femme qui ne se laisse pas compromettre par les moeurs de l’époque, elle fait son propre chemin.

 

Mention spéciale pour les titres des chapitres qui proviennent de parties de la Déclaration d’indépendance des États-Unis, proclamée le 4 juillet 1776. 

 

J’ai adoré suivre les péripéties de ce personnage qui me faisait drôlement penser à Anne Shirley avec son intelligence, son amour de la lecture et ses réflexions profondes et poétiques. Et que dire de son amour improbable qui vient nous surprendre de la meilleure des façons. Un pur délice parmi toutes ces souffrances que comprend la guerre. 

 

J’ai été agréablement surprise de constater que Deborah Samson a vraiment vécu et a été la première femme à s’enrôler dans l’armée. Bien que la majeure partie des évènements et personnages soient de la fiction, il en reste que l’auteure a fait un travail de maître en faisant correspondre les dates et le noms des personnages influents de l’époque à ce roman. 

 

« Je ne déteste pas être une femme. Je déteste simplement le fait qu’une femme ne puisse étudier à Yale, participer au gouvernement ou aider à rédiger une constitution. Je déteste le fait que je ne puisse aller en France sans un mari, ou même sortir seule dans la rue. Je déteste les limites que la nature m’impose, les limites que la vie m’impose. Mais je ne déteste pas être une femme, et je ne détesterais pas être votre femme. »

 

Ce que j’ai aimé:

+ L’inspiration d’un fait réel

+ Les titres des chapitres

+ La recherche historique

+ La personnalité de Deborah

 

Ce que j’ai moins aimé:

- Rien

 

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Auteure: Amy Harmon
Titre: La fille qui prenait les armes
Éditeur: Saint-Jean Éditeur
Date de publication: Mars 2024
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