Review par @eli.lit.pour.la.cause
J’ai tellement aimé Rivière-au-Cerf-Blanc de la même autrice que j’étais folle de joie de recevoir ce nouveau livre de la maison d’édition. Merci sincèrement!
Un groupe d’adolescents d’un centre jeunesse qui est invité à une partie de chasse organisée sur une île par une société richissime, ça ne peut que mal finir. Surtout quand c’est Véronique Drouin qui écrit l’histoire.
Pourquoi engager des jeunes sans expérience plutôt que des domestiques pour faire la sale besogne? Et pourquoi les identifier par des animaux au lieu de par leur prénom? La prémisse est déjà louche, mais cela empire lorsque plusieurs disparitions sont notées au sein du groupe. Voilà que leurs cours de scoutisme pourraient leur être beaucoup plus utiles qu’ils le pensaient.
J’aime quand les romans jeunesse ont un vocabulaire riche comme c’est le cas ici. Cependant, j’ai été déçue de lire autant de passages en anglais non traduits. L’autrice a toutefois le don pour instaurer des atmosphères à donner froid dans le dos.
Si la première partie est plutôt mystérieuse, mais plus lente, le temps de bien apprivoiser les personnages, la seconde partie est beaucoup plus captivante. J’ai d’ailleurs eu beaucoup de compassion pour ces jeunes écorchés par la vie qui sont au centre de ce récit. On voit bien le clivage entre les classes sociales et c’est criant d’injustice.
Lire ce roman dans le temps de la chasse ajoute un petit frisson supplémentaire, on dirait. Surtout que ce roman est inspiré de faits réels! Même si l’histoire est somme toute prévisible, j’ai eu bien de la difficulté à le lâcher une fois arrivée à la moitié.
L’histoire m’a fait penser aux romans de Patrick Senécal, Karine Giebel et Franck Thilliez. Pour public averti, donc.
En résumé, je dirais que c’est un roman excellent, mais un peu prévisible.
⭐ Ce que j’ai aimé :
+ C’est un roman sanglant parfait pour l’Halloween
+ Le suspense
+ Le fait que ce soit inspiré d’une histoire vraie fait froid dans le dos
⭐ Ce que j’ai moins aimé :
- La fin est quelque peu prévisible
- Les passages en anglais
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